Budget fédéral 2025 : Ottawa doit placer la défense en tête des priorités

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Budget fédéral 2025 : Ottawa doit placer la défense en tête de ses priorités, selon la FCCQ et la CCIHR

 

Montréal, le 13 août 2025 – La défense doit être la grande priorité du prochain budget fédéral, selon la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et de l’industrie du Haut-Richelieu (CCIHR). Des mesures concrètes doivent être rapidement mises en place pour que les investissements records prévus pour renforcer les capacités militaires du Canada se traduisent en retombées économiques pour les entreprises du Québec.

C’est ce qui ressort du mémoire prébudgétaire fédéral de la FCCQ transmis à Finances Canada et disponible en ligne ici.

« Le Québec est bien positionné pour répondre aux besoins de la défense, notamment dans des domaines comme l’aérospatial, la cybersécurité, la construction navale et les véhicules blindés. Nous avons les capacités, le savoir-faire et l’innovation. Il faut une véritable stratégie industrielle pour que les milliards investis dans la défense restent ici, créent des emplois de qualité et profitent aux entreprises québécoises plutôt qu’à des fournisseurs étrangers », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

La FCCQ et la CCIHR formulent plusieurs recommandations pour qu’une stratégie industrielle de la défense aide concrètement nos entreprises, à commencer par élaborer une politique d’approvisionnement préférentiel pour le secteur de la défense. Le réflexe d’achat local est d’autant plus important quand on prévoit entre 60 et 70 milliards de dollars d’investissements chaque année d’ici 2030 dans ce secteur.

La stratégie fédérale devra aussi inclure une bonification de la Politique des retombées industrielles et technologiques, notamment en y assujétissant les approvisionnements de 20 M$ à 100 M$, ainsi que la mise en place d’un programme de prêts pardonnables ou de garanties de prêts dédié aux PME qui souhaitent contracter dans le secteur de la défense.

« Compte tenu des répercussions économiques liées aux tarifications, il est impératif que les gouvernements fédéral mette en place des programmes d’aide pour nos entreprises du secteur de la défense et des domaines connexes. Les investissements doivent rester chez nous, notamment par des mesures d’allégement fiscal et de création d’emplois de qualité et durables », soutient Michel Milot, président-directeur général de la CCIHR

 

La cybersécurité et l’agence « DARPA » canadienne

La défense n’est plus, en 2025, un domaine réservé aux technologies purement militaires et aux systèmes physiques comme l’armement et les véhicules. La cybersécurité devient une composante essentielle de la défense et constitue un atout pour le Québec. La FCCQ et la CCIHR recommandent donc l’instauration d’un crédit d’impôt à la modernisation des équipements technologiques liés à la cybersécurité.

Afin de favoriser l’émergence de technologies de rupture à usage militaire ou à double usage, la FCCQ et la CCIHR recommandent également de réformer l’organisme Recherche et Développement pour la Défense du Canada (RDCC) pour en faire une agence plus similaire à la « DARPA » américaine, fer de lance de leur écosystème d’innovation lié à la défense.

 

La fin des tabous sur le financement de la défense

Un des freins à l’essor de nos entreprises de défense est la difficulté d’accès à plusieurs mesures fiscales et financières. La FCCQ et la CCIHR recommandent de mettre fin à ce tabou et de rendre les entreprises et les produits du secteur de la défense admissibles aux aides financières dont elles sont actuellement privées.

Cela inclut notamment l’Incitatif à l’investissement accéléré, le Fonds stratégique pour l’innovation et les actions accréditives, ainsi que l’apport des grands investisseurs institutionnels.

 

À propos de la Chambre de commerce et de l’industrie du Haut-Richelieu (CCIHR)

La Chambre de commerce et de l’industrie est un regroupement volontaire de gens d’affaires, de commerçants et toute personne qui partage sa mission et sa vision. Elle est financée par ses cotisations, ses commanditaires et les revenus de ses activités. La Chambre compte plus de 600 entreprises membres qui sont réparties dans les 14 municipalités de la MRC du Haut-Richelieu, ainsi que 4 municipalités de la MRC des Jardins-de-Napierville, soit Napierville, Saint-Bernard-de-Lacolle, Saint-Cyprien-de-Napierville, ainsi que Saint-Jacques-le-Mineur. Notre organisme est affilié à la Chambre de commerce du Québec et du Canada.

 

À propos de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)

Grâce à son vaste réseau de 120 chambres de commerce et près de 1 000 entreprises membres, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 45 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l’économie et sur l’ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d’affaires et d’entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu’ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d’affaires innovant et concurrentiel.

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Renseignements CCIHR

Geneviève Dunn
Coordonnatrice aux communications
438 466-8499
[email protected]

Renseignements FCCQ

Mathieu Lavigne

Chef de cabinet et directeur des relations médias

Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)

Cellulaire : 418 951-5196

[email protected]

 

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